dimanche 18 décembre 2011

Le Panthéon pyrénéen

Les auteurs nous assurent que « les Dieux demeurent sur les montagnes ». Nous n’en avons jamais douté. Nos Pyrénées ne font pas exception à toutes les montagnes du monde « dont les sommets ne soient habités par un panthéon de divinités » (1).

Géants, génies déchus, diables et démons, dragons et serpents, païens ou sorciers ne peuvent être contrebalancés par les esprits familiers ou les saints successeurs des Dieux. Il faut découvrir ce monde pyrénéen où l’altitude est sacrée, où les sommets des pics neigeux doivent rester inviolés par crainte d’un sort collectif funeste jeté sur toute la vallée. En ce temps-là, Abellion, le dieu-Soleil, illuminait l’azur « transformé en voûte céleste par le christianisme qui en fera le manteau bleu de la Vierge bigourdane ». Et de se demander, très justement, si nous connaissions le dernier avatar des déesses mères d’origine ?

Peut-être pas. Affirmer que la montagne est le lieu de rencontre des dieux et des hommes parait une évidence si l’on ne veut pas passer pour un iconoclaste. Mais où se trouvent-ils ?

Au sommet du Canigou, nous affirme Pierre III d’Aragon, depuis le XIIIe siècle. En Béarn, au pic du Midi d’Ossau, certifie le seigneur de Foix-Candale, en 1581. Au pic d’Anie ou Ahunamendi écrit le savant dacquois Charles de Borda. Au Mont Perdu, racontent les habitants des vallées de Barèges qui virent Ramond de Carbonières faire pacte avec le Diable, à la fin du XVIIIe siècle. Des preuves de toutes ces affirmations ?

Le pâtre légendaire Millaris qui illustre le mythe des apparitions, de la Catalogne à l’Euskadi et la « Croutz de Béliou », au-dessus de sa tombe, dans la vallée de Lesponne, dans les Hautes-Pyrénées, Baïgorrix, dieu des sources, retrouvé en 1897 aux sources béarnaises de Lurbe-Saint-Christau, le masque de bronze du dieu Ergé découvert sur le mont Marteau, dans les Hautes-Pyrénées, l’autel votif au dieu Abellion dans l’église de Saint-Aventin, dans la Haute-Garonne, la pierre d’Oô, au musée des Augustins, qui pourrait illustrer la légende de la belle Pyrène séduite par le puissant Hercule. Pas encore convaincus ?

Alors il faut vous pencher sur les récits de la mythologie pyrénéenne. La légende des Jentils - païens - d’Euskadi qui agissent depuis le col d’Argaintxabaleta, de Mari, déesse suprême des Basques, qui commande à la pluie, à l’orage, à la foudre et la grêle, de Roland, fier-à-bras des Pyrénées, successeur d’Hercule, de Tantugou, géant sylvain du pays luchonnais, de Basa Jaun, des forêts de Haute-Soule et de sa compagne Basa Andere, de Yauna Gorri - seigneur rouge - dans les vallées d’Aspe et de Barétous, des « Peyras deras Hadas », au-dessus d’Argelès-Gazost, habitées par la Dauna du Balandraou, des sept frères de Setcases qui vivent sur les hauteurs du Pla dels Hospitalets. Comme dit le paysan du Couserans « Ici, on ne croit pas, on craint ». Magnifiquement illustré, cet ouvrage érudit est un trésor de notre mémoire collective.

(1) « Panthéon Pyrénéen » - Olivier de Marliave - Illustrations de Jean-Claude Pertuzé - Editions Loubatières, à Toulouse - octobre 1990.

Source

samedi 17 décembre 2011

L'ibère et le basque : recherches et comparaisons

Les inscriptions en langue ibère trouvées principalement dans l'est de la péninsule ibérique en région valencienne et environs, un peu dans le sud-est de la France, forment aujourd'hui d'après L. Silgo Gauche qui les a rassemblées et analysées dans ses travaux, un corpus d'environ 1700 textes ou notes de longueur très variable, la plupart réduites à un seul mot il est vrai, relevées sur des céramiques, des monnaies, des ustensiles ou des plombs. L'ensemble des découvertes aboutit sous la plume de L. Silgo Gauche, et de quelques autres spécialistes modernes, à une forme renouvelée de ce qu'on a nommé le « basco-ibérisme », à savoir que la langue basque, qui, malgré son ancienneté de plusieurs millénaires admise par tous, n'est connue avec quelque précision que depuis moins de 1000 ans et de manière complète moins de 600, comporte bien des éléments, phonétiques, morphologiques, lexicaux identiques à ceux de l'ibère antique, et qu'elle peut ainsi aider à comprendre, une fois la lecture des inscriptions en ibère bien établie, le contenu de plusieurs d'entre elles.

Par Jean-Baptiste Orpustan.

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lundi 12 décembre 2011

Lascaux, le ciel des premiers hommes

25 000 ans avant les débuts avérés de l'astronomie, nos ancêtres Cro-Magnon observaient déjà les mouvements complexes du soleil, de la lune et des principales constellations. Et consignaient ce savoir astronomique sous la forme d'animaux peints dans l'obscurité des cavernes. Cette hypothèse révolutionnaire est de nature à bouleverser nos conceptions sur les origines de l'art, les savoirs et des croyances des hommes préhistoriques. En faisant revivre les gestes et les rites de nos ancêtres, en dévoilant des sites majeurs de l'art rupestre, le film propose une plongée captivante au cœur de la préhistoire. Donnant la parole aux meilleurs spécialistes pour débattre de cette nouvelle théorie, il convie le spectateur à une enquête passionnante, entre grottes, abris ornés, musées de préhistoire, laboratoires de recherche et planétariums astronomiques.

Partie 1




Partie 2



Partie 3



Partie 4

dimanche 11 décembre 2011

Le dictionnaire des termes du vieux françois ou Trésor de recherches et antiquités gauloises et françoises

Pierre Borel est un médecin, botaniste et érudit français, né vers 1620 à Castres (actuel département du Tarn) et mort le 14 octobre 1671 à Castres.

Il écrit le dictionnaire des termes du vieux françois ou Trésor de recherches et antiquités gauloises et françoises, Briasson (Paris), en 1750.

Lire et télécharger ici

Source : Gallica

lundi 5 décembre 2011

Le Livre de Chasse de Gaston III Phebus




Le Livre de chasse fut rédigé, ou plus exactement dicté à un copiste, de 1387 à 1389 par Gaston Phébus, comte de Foix. Cet homme à la personnalité complexe et à la vie mouvementée, que l’historien Jean fraoissart évoque dans ses célèbres Chroniques était, comme tous les seigneurs du Moyen Âge, un grand chasseur et un grand amateur d’ouvrages de vénerie et de fauconnerie.;Le Livre de chasse est un livre de vénerie médiévale composé entre 1387 et 1389 par Gaston Fébus (1331-1391), comte de Foix et vicomte de Béarn et dédié à Philippe le Hardi, duc de Bourgogne.

Il est consultable en cliquant ici.

Source : Pyreneas